La Palestine ne doit pas disparaître
Depuis le 8 octobre 2023, le droit de vivre des Palestiniens a été pris d’assaut par à la fois l’indignation mondiale collective à la suite des attentats du 7 octobre perpétués par le Hamas, et par l’omniscience des argumentaires du gouvernement israélien sur tous les canaux de communication possibles.
Bien que les prises de positions de médias et de personnalités ont évolué avec le temps, dans les actes purs, la bande de Gaza et les territoires palestiniens sont bombardés depuis 21 mois par l’armée auto-proclamée la plus morale du monde. Dans le décompte morbide qui doit être relayé jour après jour, on arrive aujourd’hui au total à des ordres de grandeur abjectes et représentatifs des massacres en cours de l’ensemble de la population palestinienne.
Comme si la situation n’était pas déjà tragique pour les Palestiniens, 'l’inertie des grandes puissances pourtant drapées dans des discours de défense des droits humains, est contestée par leurs propres populations. Mobilisations, cagnottes, vente d’objets et vêtements dont les recettes sont reversés aux associations humanitaires ; la société civile a su trouver et développer des outils directs de soutiens aux Palestiniens bien que ne disposant pas de la force de frappe de nos dirigeants.
Malgré l’horreur des images qui sont partagées sur les réseaux sociaux grâce aux civils sur place, l’émotion ne semble pas toucher particulièrement les régimes démocratiques modernes. Seuls quelques pays comme l’Espagne ou l’Irlande ont pris position en faveur de la Palestine en arrêtant leurs échanges commerciaux avec Israël et en reconnaissant officiellement l’Etat Palestinien.
Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté de reconnaître l’Etat Palestinien en mai dernier, mais ne l’a toujours pas fait malgré les bombardements palestiniens, malgré la famine provoquée par le blocage de l’aide humanitaire par Israël, malgré la destruction presque entière des infrastructures palestiniennes et de ses terres.
source : site des Nations Unies.